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  • Photo du rédacteurJoël GUERRIAU

Forte augmentation tarifaire des transports collectifs

Je vous livre mon intervention au conseil communautaire du 20 mars 2009 : « Lors du Conseil du 27 juin 2008, la délibération 61 qui nous était proposée pour la tarification sur le réseau TAN soulignait : « D’une façon globale sur ces dernières années, les tarifs évoluent à un rythme proche de l’inflation (+ 2,2 % par an depuis 2003). ». Vous nous proposiez pour 2008, une augmentation moyenne pondérée des tarifs de l’ordre de + 2,9 % proche, elle aussi, du niveau de l’inflation. Or, en commission « Mobilités » du 9 mars dernier, il a été annoncé une augmentation moyenne pondérée pour 2009 d’environ 11 %. C’est bien ce que nous constatons, même si les comparaisons sont difficiles puisque les abonnements sont maintenant proposés par classes d’âges. Certains titres augmentent d’ailleurs beaucoup plus : le carnet de 10 tickets de 13,21 %, par exemple, ou le « Pass Partout », devenu « Pass », de 15,67 %, ou encore le « Pass Diamant T », devenu « Pass retraité » de 28,71 %. Des augmentations qui peuvent atteindre jusqu’à 28% sont difficilement acceptables ; ne vaut-il pas mieux étaler de telles augmentations sur plusieurs exercices, au fur et à mesure de l’amélioration des services ou lors de la mise en place de nouveaux services, par exemple ? D’autant plus en cette période de crise ; et même si les tarifs actuels de notre métropole sont plutôt inférieurs à ceux de métropoles comparables. Les salariés vont bénéficier d’une participation de 50 % de leur employeur, à partir du 1er avril ; mais les autres usagers ? Nos tarifs ne doivent pas être dissuasifs si nous voulons augmenter la part des transports collectifs. D’autre part nous regrettons que la gratuité des transports en commun ne soit pas consentie aux anciens combattants comme il l’ont sollicité, et comme c’est déjà le cas dans de grandes agglomérations comme Bordeaux par exemple. Quant à la rationalisation de l’offre que vous proposez, par suppression, allègement ou adaptation des services les moins performants et les moins fréquentés, il faut aller plus loin : – adapter les transports publics, véhicules, parcours, fréquences, aux tranches horaires pour optimiser les infrastructures ; par exemple en réduisant les services sur les petites lignes et les zones d’activités en dehors des heures d’embauche et de débauche ; en recherchant aussi de nouvelles motorisations et sources d’énergie, avec, par exemple, des bus électriques sur les petites lignes ou du biogaz issu de stations d’épuration ; – accroître l’intermodalité de tous les types de transport et faciliter l’usage du vélo et la piétonisation. Ce sont quelques exemples de rationalisation et certainement de sources d’économies qu’il faut encourager. »

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